1997 - Le restaurant
LA PIAZZETTA DI VENEZIA
En 1997, étant donné que de travail je n’en trouvais pas à cause de mon age et en dépit des différentes demandes, j'ai décidé de reprendre un restaurant et donc l'activité d'une entreprise existante en plein cœur de Bruxelles, au début les affaires n’allaient pas très bien parce que le restaurant était au bord de la faillite et je m’étais mis en tète de le remettre sur pied. Après plusieurs changements, dont l'aspect de l’établissement ainsi que de la façon de travailler, j'ai réussi à créer un restaurant italien où l’on pouvait déguster la vraie cuisine italienne, la cuisine de nos grand-mères.
Les clients augmentaient en quantité et surtout en qualité.
Il existe de nombreuses traces de ceux qui y sont passés en effet, le livre d’or contient les signatures et les commentaires des différents personnages, qu'ils soient politiques, diplomates, ou du spectacle et qui ont dégusté à notre cuisine. Ma plus grande satisfaction était d'avoir des réservations avec plus de quinze jours à l'avance, les clients essayent toujours d'avoir dans leurs assiettes des aliments frais et sains pour lesquels je devais passer les commandes à temps.
Je travaillais en cuisine, la cuisine pour moi a toujours été une passion, la je pouvais donner libre cours à l'imagination et à la fantaisie dans la présentation des plats et toujours ajouter une touche finale.
Mais toutes les choses, même les plus belles ont une fin, ma femme n'acceptait pas les sacrifices que nous devions faire pour payer la reprise de l’établissement et un jour elle m'a dit : "Je m’en vais, je te quitte". Cela ne m’a pas surpris. Peut-être que j'ai vu dans cette phrase une libération, car sur le moment je n'ai eu aucune réaction, au contraire, j’ai posé la question : « Quand ? ». De toute évidence elle n’a pas apprécié et elle réagit très mal.
Par la suite et dans le but de ne rien lui laisser, j’ai mis le restaurant en faillite et j’ai vendu la maison mettant ainsi fin à 29 ans de vie commune avec une personne qui ne pensait qu’à l’argent et à son bien être sans se soucier des autres.
Peut-être que j'ai été méchant, mais elle ne méritait pas mieux. Quant à moi, je savais que tôt ou tard j’aurais trouvé du travail, je ne suis pas du genre qui baisse les bras et se résigne facilement.
Quelques mois plus tard, j'étais de retour au travail en tant que directeur technique dans une entreprise de cuisines industrielle, j'étais de retour pour faire mon métier. J'ai continué ainsi jusqu'à la fin de 2005 quand une autre occasion m’a été offerte au Luxembourg, où je suis actuellement, la j’exerce en qualité de directeur de projets, et je dois dire que je mi trouve très bien.
1999 - UNE NOUVELLE VIE
Bien sûr, après le départ de ma femme je me suis retrouvé seul, je vivais seul et j'ai peut-être inconsciemment peur de la solitude, en effet je ne suis pas resté seul très longtemps, après deux mois que ma femme m'avais quitté, je fus la connaissance de la sœur de celle qui m’aidais en cuisine au restaurant, il ne se passa pas longtemps pour que nous décidions de vivre et faire route ensemble. Elda est son nom. Avec Elda je suis très heureux, elle est beaucoup plus jeune que moi, je ne voulais pas me mettre avec elle en raison de la différence d'âge, mais tenace et têtue elle a su me faire changer d’avis.
En cette période, et depuis déjà longtemps, je faisais des émissions de radio dans une Radio libre de Bruxelles « Radio Alma », j’y avais fait venir Elda, elle me secondait pendants les émissions de radio consacrées aux italien avec le programme « Buona domenica » (Bon dimanche), ça présence apportait une touche de jeunesse à un programme déjà très populaire, grâce aussi aux auditeurs qui nous appelaient en directe pendant l’émission. C’était la transmission qui avait eu le plus grand "audit" de la radio. Cette Radio était une radio qui transmettait en 5 langues pour les différentes communautés.
La transmission que je préférais consistait à organiser des débats dans différents domaines d’actualité avec des invités en studio et en direct, j'avais du plaisir à mettre de l'huile sur le feu pour animer les discussions mais quand ça devenait trop animé il fallait calmer le jeu.
D’autres programmes m'ont donné beaucoup de satisfaction, l'un d’eux était un programme où il été nécessaire, d’accroître l’audit des émissions culturelles (habituellement évités par la masse), en combinant la culture italienne, des prix à la clef et participation de masse en organisant des émissions en direct depuis le studio et des émissions en externe et retransmises en direct.
Ca a été un énorme succès, le programme s’appelait «En promenade par l'Italie» et le but était de faire connaître aux Italiens et à d’autres à l'Italie.
Au cours des différentes finales, j'ai été aidé par Vito, un grand ami, lui aussi animateur radio, qui, avec son air sévère a servi de notaire face au public et qui décidait de la validité des réponses.
L'intérêt pour le programme était dû aux prix qui étaient distribués aux gagnants et qui consistaient en voyages mis à disposition par les différents sponsors, tels que des week-ends à Venise, Florence, Rome, ou une semaine dans un hôtel cinq étoiles en Sardaigne, etc.
Dans d’autres programmes, j'ai pu interviewer un certain nombre d'artistes italiens, parmi lesquels on peut citer Vasco Rossi, Laura Pausini, Angelo Branduardi, Jovanotti, Formula 2 et d'autres peut-être moins bien connus.
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Il y avait également des soirées organisées par la radio, les participants à ces soirées étaient les Italiens de Bruxelles, qui venaient en masse, ils étaient surtouts nos auditeurs accompagnés de leurs familles, avec des amis, etc. Soirées où parfois nous devions refuser du monde en raison du manque de places. Nous étions tous des bénévoles, nous l’avons fait avec beaucoup de plaisir, à Bruxelles il y a un manque flagrant d'activités de ce type où les Italiens peuvent se réunir, échanger des idées, socialiser, puisque les grandes villes conduisent à l’isolement.
J'ai été à cette radio au total dix ans. J'ai du me séparer de cette activité à la suite du déménagement dans les Ardennes Belges, en fait avec ma nouvelle compagne, nous avons décidé d'aller vivre dans le sud de la Belgique entre forêts de sapins et, dans un village tranquille, loin du bruit et la pollution de la grande ville où nous vivions, Elda avait planifié depuis long temps de vivre dans cette région, loin de la ville, de mon coté il ne me déplaisais pas d’aller vivre dans cette région après avoir vécu à Bruxelles pendant plus de trente ans.
2004 DECISION RADICALE